Pascal Portais "à fleur de peau" Mieux vaut d'emblée penser la fleur comme prétexte à la peinture, comme une pensée lointaine, un souvenir végétal qui germe, se développe, et se fane. Quelque chose de fragile, d'éphémère, membrane virevoltante et légère qui se pose par inadvertance à la surface sensible du tableau et l'imprime de son essence. Une sorte d'empreinte, de ses regards, de ses pensées, de ses émotions... un auto-portrait en quelque sorte... L'essentiel étant que chacun s'y retrouve un peu, que ça fasse écho.
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