J'ai toujours eu beaucoup de mal avec les vanités.

Parce qu'ils sont sans sépultures ces crânes aux orbites vides qui servent de support à l'interrogation effrayée du peintre du sculpteur de l'artiste ne m'ont jamais fait oublier qu'ils ont contenu un cerveau des sens une sensibilité une humanité.

 

Les vanités d'Emmanuelle Blin du moins celles qui utilisent des crânes couronnés de fleurs ont quelque chose de désangoissant et presque de joyeux.

Les écorchés de lapin c'est autre chose. Parfois même elle va jusqu'à nous proposer des bêtes crucifiées revisitant ainsi les images mystiques de l'enfance où les Christs en croix appelaient la compassion et la pitié.

Quant à ses crapauds ils se tiennent droits et vous regardent dans les yeux avec une effronterie jubilatoire.

Cet itinéraire d'Emmanuelle Blin ressemble à un débat philosophique. Pour nous mieux parler de nous peut-être

 

Geneviève Moll

journaliste-écrivain

Vernissage
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Vanités
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